dimanche 20 novembre 2011

Pousser ses limites et respecter ses limites

Re-bonjour! Ça fait longtemps! Disons simplement que j’ai été plutôt occupée à essayer de tout faire entrer dans mon horaire. J’ajoute constamment de nouvelles choses à faire dans mon horaire et parfois c’est difficile d’en laisser tomber d’autres pour m’assurer que j’ai assez de temps pour relaxer.
Je suis devenue une grande «fan» du principe « pousser mes limites », ne pas laisser mes peurs me définir. Dans les dernières années, j’ai eu comme objectif de faire des choses que j’avais évitées par le passé à cause de mes peurs : peut d’être jugée, peur de ne pas être capable de le faire, peur d’être différente, peur d’échouer. Je trouve toujours génial de réussir à faire des choses que je n’aurais jamais cru pouvoir faire, pour en nommer quelques unes : faire du théâtre, accepter d’être moi-même  même si ça veut dire être différente, me permettre d’être vulnérable plutôt qu’essayer d’être parfaite, réaliser des entrevues face-à-face et, bien sûr, courir! Cette quête pour conquérir mes peurs est loin d’être terminée parce qu’il y en a encore plusieurs.
Ceci étant dit, vouloir surpasser ses peurs veut parfois dire que tu veux faire beaucoup de choses et que tu dois trouver du temps, tu dois organiser ton temps autour de nouveaux objectifs, de nouvelles priorités, et ce n’est pas toujours facile, et c’est là qu’un autre principe entre en ligne de compte, respecter ses limites. J’ai toujours profondément cru en ce principe, parfois ça m’a joué des tours parce que ça m’a fait mettre des limites sur des choses que j’évitais à cause de mes peurs plutôt que parce qu’il s’agissait de véritables limites. Ça veut dire que j’évitais la piscine par crainte d’être jugée parce que j’étais grosse (et que je me faisais accroire qu’être trop grosse était une limite), ça veut dire que j’ai abandonné un cours un jour parce qu’il y avait un exposé oral à faire (ma « limite » était que j’étais trop timide), ça veut dire…bon…vous comprenez l’idée.
Ces jours-ci, je continue de surpasser mes peurs avec les buts suivants : courir un demi marathon en avril, faire un triathlon en août, faire des cours reliés à l’intervention en criminologie et obtenir de l’expérience clinique l’an prochain. Parmi les peurs que je dois affronter pour atteindre ces buts : courir par temps froid, acheter un vélo et apprendre à l’entretenir, nager en eau « ouverte » (ex. : dans un lac) et bien sûr, réaliser des entrevues face-à-face.
Pour atteindre ces buts, je dois respecter mon plan, mais je dois aussi respecter mes limites. Ça veut dire que je dois laisser tomber le bénévolat (ceci sera le cas dès décembre) pour avoir un peu plus de temps libre, ça veut dire que je dois dire NON au travail  quand l’horaire ne respecte pas mes plans (cette semaine aurait été un bon moment pour faire ça), ça veut dire que je dois demeurer saine en me gardant du temps pour mes amis (qu’ils/elles m’appellent ou non), ça veut dire que j’ai besoin de prendre le temps de simplement relaxer sans rien faire (je trouve ça très difficile à faire), ça veut dire que dois oublier l’idée d’avoir un appartement parfaitement ordonné et organisé (ça…pas trop difficile à faire!) and ça veut dire que je dois respecter les limites de mon budget (je suis encore en déni par rapport à la perte de salaire reliée au fait que je dois travailler à temps partiel pour aller à l’école). Tout ça sont des choses qui ont été très difficiles à faire dernièrement, et j’espère que les écrire aidera à rendre ça un peu plus facile.
Enfin, pour atteindre mes buts, j’ai besoin de me souvenir de mes «pourquoi ». Je dois me rappeler que je fais tout ça parce que ça me permet de grandir, ça me permet d’apprécier mes succès et ça me permet simplement d’être moi-même. Alors, voilà! Tout compte fait, Je crois que tout ça vaut la peine and je vous encourage à pousser vos limites tout en respectant vos limites.

lundi 10 octobre 2011

Solitude

J’ai lu une nouvelle très triste ce matin qui disait que 388 personnes sont décédées au Québec l’an dernier sans qu’aucun proche ne réclame leur corps pour des funérailles. Apparemment, ce phénomène a augmenté de 27,6% entre 2008 et 2010. Plusieurs facteurs expliquent ceci  incluant le vieillissement de la population et les relations familiales brisées dans le cas de jeunes de la rue par exemple ou de personnes souffrant de maladie mentale. Je trouve tout ça vraiment triste et j’espère que je ne serai pas trop seule quand je décéderai.

Cette nouvelle m’a fait réfléchir à la solitude. J’entends beaucoup parler de solitude quand je fais mon bénévolat dans une ligne d’intervention pour la prévention du suicide. Parfois, les gens sont vraiment seuls. Parfois, ils ont épuisés leurs familles et amis qui se sont éloignés consciemment. Parfois, il s se sentent simplement seuls et quand tu creuses un peu plus, tu peux les aider à réaliser qu’il y a des gens autour d’eux pour qui ils sont vraiment importants. Parfois, ils craignent de les déranger, mais ils ne vérifient pas si c’est le cas.

En ce qui me concerne…ceci n’est pas quelque chose que j’admets facilement parce que ça me rend vulnérable et je n’aime pas ça…mais ça m’arrive aussi de me sentir seule parfois, particulièrement à un certain moment du mois J. Je suis certaine que ça arrive à plusieurs d’entre nous dans cette société individualiste qui est la nôtre, c’est simplement qu’on n’aime pas l’admettre. Qu’est-ce que je fais quand je me sens seule? J’essaie de faire partir la sensation de solitude : parfois, je téléphone à une amie pour la voir, « parfois » je vais courir…quoique j’ai tendance à oublier cette stratégie d’adaptation J, parfois je vais aller au restaurant…parfois ce sera pour bien manger et parfois ce sera pour manger un paquet de cochonneries…parfois je vais aller voir un film au cinéma, parfois je vais monter le volume de ma radio plutôt fort, parfois je vais aller m’acheter un livre ou en emprunter un à la bibliothèque, parfois je vais juste pleurer sur mon sort, parfois je vais envoyer un courriel pas très joli à quelqu’un. Hé, je ne dis pas que tous mes mécanismes d’adaptation sont gentils, mais ils sont utiles et la sensation ne reste généralement pas trop longtemps.

À propos de la solution « téléphoner à une amie pour la voir », je le fais parfois parce que je me sens seule, mais heureusement, je le fais surtout parce que j’ai juste envie de passer du temps avec mes amies. Mais il y a une chose que je ne comprends pas et que vous devriez probablement savoir sur moi si vous voulez rester mon ami. Je ne comprends pas pourquoi certaines personnes ne semblent jamais téléphoner eux-mêmes…même si elles semblent apprécier les moments passés avec toi. Je veux dire…vraiment…Je n’arrive pas à comprendre. Je comprends si elles n’aiment pas être avec toi et si elles ne sont pas vraiment intéressées à connaître ce qui se passe dans ta vie, mais souvent ce n’est pas le cas…elles n’appellent pas pour diverses raisons : elles sont trop occupées, elles ont trop d’amies, etc. J’ai une mauvaise habitude, j’ai tendance à arrêter d’appeler ces personnes après un moment, pas parce que je n’aime pas le temps passé avec elles, pas non plus parce que j’ai tellement d’amis que je peux me permettre d’en laisser tomber quelques unes, mais simplement parce que je viens tannée de toujours être celle qui appelle…Ceci étant dit, je suis reconnaissante pour les amies que j'ai et pour celles que j'ai eu dans le passé...même celles que je n'appelle plus. Passez une belle journée mes ami(e)s!

lundi 26 septembre 2011

Course douce-amère

(Notez que ce texte a été écrit hier, après la course)

Je pensais écrire mon premier “rapport de course” aujourd’hui, mais je me trompais. Je dirai simplement ceci. Cette course était particulièrement importante pour moi parce que c’est la première course pour laquelle je me suis inscrite consciemment en pensant que je la ferais en courant. En fait, je me suis inscrite pour le 5 km de cet évènement en janvier. Finalement, j’ai couru le 10 km aujourd’hui and j’ai couru quatre 5 km cet été. Aujourd’hui était pour moi une célébration de tout ce que j’ai accompli depuis décembre. J’ai perdu 70 livres, Je cours…beaucoup. Je nage…souvent. J’ai changé ma vie de plusieurs façons et j’ai dépassé plusieurs de mes peurs. J’ai couru le 10 km en une heure et 20 minutes, ce qui n’est pas trop mal si on considère que c’était une réussite de simplement courir 1 minute en janvier. Aujourd’hui je célébrais la vie avec ma famille.

Aujourd’hui m’a également rappelé à quel point la vie peut être fragile. Après avoir complété ma course et alors que je retournais à la maison en marchant près des gens qui courraient le marathon et le demi marathon, un homme est tombé juste devant moi et il s’est frappé le front sur le sol en tombant. Il ne respirait plus. Des gens ont tenté de le réanimer et l’ambulance est arrivée rapidement. J’ai appris plus tard qu’un homme de 32 ans était décédé pendant le marathon. C’est probablement lui, mais ça aurait pu être plusieurs autres personnes puisqu’en continuant ma route, j’ai vu au moins 3 autres hommes étendu sur le trottoir qui recevaient de l’aide. Je prie pour que cet homme s’en sorte, mais même si c’est le cas, un autre jeune homme est décédé aujourd’hui. Cet homme est décédé en faisant quelque chose qui m’a rendu ma vie. Cet homme a poussé ses limites et je l’admire pour ça. Cet homme me rappelle aussi que lorsque je sors pour courir ou pour faire autre chose qui pousse mes limites, je dois être prudente et prendre des risques calculés pour assurer ma sécurité. Cet homme me rappelle surtout que la vie est fragile et que je dois en apprécier chaque minute, que je dois continuer de dépasser mes peurs parce que ça vaut la peine et que je dois continuer de dire aux personnes que j’apprécie qu’elles sont importantes pour moi parce qu’on ne sait jamais quand on ne pourra plus le faire.

Mes pensées sont avec la famille de cet homme ce soir.

dimanche 18 septembre 2011

Pourquoi tu ne t'assis pas?

Lorsque vous avez un problème de poids, vous devez parfois faire attention à l’endroit où vous choisissez de vous assoir. Hier, une femme ayant un problème de poids s’est assise à côté de moi. Je jouais le jeu de rôle d'une patiente alors qu'elle venait pour passer un examen. Elle s’est enfargée un peu puis elle s’est assise et tout était OK. L'évaluatrice m'a dit plus tard qu'elle avait peur que la chaise soit trop serrée ou que la dame ne tombe. Je n’y avais pas pensé, mais je peux totalement voir que ça aurait pu arriver. Je suis contente que ce ne soit pas arrivé parce que ça l’aurait surement rendue nerveuse pour son examen.

Tout cela m’a fait penser à moi, à quand j’étais obèse et que je devais réfléchir aux endroits où je choisissais de m’asseoir.  Oui c’est arrivé parfois où je me posais la question. Je me méfiais des sièges qui n'avaient pas l'air trop solide et parfois je m’assoyais très lentement, juste pour voir m’assurer que c’était sécuritaire de m’assoir confortablement.

Je me suis souvent demandé si je réussirais à m’insérer entre 2 personnes dans l’autobus et encore aujourd’hui je me demande parfois si ça va rentrer et je suis agréablement surprise de constater que ça rentre très bien et qu’il y a même de l’espace de chaque côté de moi.

Ça m'a aussi pris un moment pour faire des exercices où j'avais besoin de s'asseoir sur un ballon car je craignais que le ballon n’explose pendant que j’étais assis dessus.

Je me souviens de quelques fois où j'ai eu à m’assoir sur le Père Noël et tout ce que je me disais c’était ... pauvre gars ... et je prenais vraiment soin de mettre tout mon poids sur mes pieds plutôt que sur mon derrière pour que ce soit un peu moins pénible pour lui.

Alors oui ... Parfois j’évitais de m'asseoir. Pas parce que je n'étais pas fatigué, mais parce que ... eh bien ... on ne sait jamais! Et certains de ses sièges avec les accotoirs pour les bras étaient vraiment inconfortables.

Maintenant que j'y pense bien, je n’ai jamais tombé en m’assoyant sur une chaise. Peut-être parce que je faisais vraiment attention et que je choisissais soigneusement les endroits ou je m’asseyais? Et les gens qui sont effectivement tombé devant moi en s’asseyant sur une chaise n’étaient pas obèses. Ils étaient soit ivre ou la chaise était probablement sur le poids de lâcher, mais personne ne s’est blessé. Je pense à un cas en particulier, où mon amie était assise sur une chaise de camping sur mon balcon et la chaise a craquée, puis elle s’est ramassé le derrière sur le balcon et les jambes étendues en dehors de la chaise et elle est restée assise là un moment. C'était hilarant! Et soyons honnêtes! C’était vraiment drôle à tous les coups!

samedi 27 août 2011

Pourquoi courir?

J’ai commencé à courir le 6 janvier de cette année. En fait, j’avais décidé de courir en novembre et j’ai commence à m’entraîner avec un coach à cet égard dès décembre. Je ne pouvais pas courir tout de suite parce que j’avais une blessure à la jambe (je ne me souviens même plus de quel type de douleur il s’agissait), mais j’ai consulté un ostéopathe et elle m’a donné le OK pour commencer à courir en janvier.

Est-ce que je pensais que je pouvais courir? Pas vraiment. Est-ce que j’avais peur de le faire? Absolument! La première fois que j’ai couru sur un tapis roulant, j’avais envie de pleurer et tout ce que je pensais c’est que je ne pouvais pas le faire. Quand je l’ai fait, j’ai été TRÈS surprise de constater que je n’étais pas tombée et que je n’avais pas brisé le tapis roulant. Vraiment!!!

Je cours maintenant depuis bientôt 8 mois. J’ai couru une heure et demie ce matin. J’ai participé à quatre courses de 5 kilomètres cet été et je planifie participer à un 10 kilomètres en septembre. À l’origine, mon objectif était de courir mon premier 5 kilomètres en septembre, mais ma coach avait d’autres objectifs pour moi. Grâce à elle, j’ai passé les 9 derniers mois à me surprendre moi-même. Allez voir son blog : http://www.trimommylife.com/. Elle est géniale!

Alors, qu’est-ce que la course m’apporte et pourquoi je continue?
·         J’adore la sensation de prendre une bonne bouffée d’air en commençant la journée
·         Ça me donne l’impression que je fais quelque chose de spécial (le pourcentage de la population qui courre n’est pas très élevé)
·         Ça me donne de l’énergie pour commencer la journée
·         Ça me permet de voir que je m’améliore constamment quand je compare mes résultats d’une journée à l’autre, d’une course à l’autre
·         Ça me donne le sentiment d'être forte!
·         Ça me permet de perdre du poids encore plus vite
·         Ça me fait penser que je peux essayer tout ce que j’ai envie d’essayer. Si je peux courir autant alors que je n’avais jamais pensé pouvoir le faire, quoi d’autre est-ce que je peux faire que je n’aurais jamais cru possible?

Si vous courez, qu’est-ce qui fait que vous continuez de courir? Si vous ne courez pas, je vous encourage fortement à essayer. Ne partez pas en peur toutefois et si possible faites le avec un entraîneur qui connaît la course. Même si courir est quelque chose que notre corps sait faire naturellement, il y a des choses à éviter si vous ne voulez pas vous blesser. Si vous vous dites « Elle est folle, c’est certain que je ne peux pas courir », tout ce que je peux vous dire c’est que je l’ai déjà pensé. Une amie à moi m’a dit un jour “tout le monde peut faire un triathlon” et ma réponse a été “ce n’est pas juste un peu de gras que j’ai, tu sais. Mais elle maintenait que c’était possible et qu’en fait, certaines personnes marchent pendant un triathlon (certains triathlon en tout cas). Au même moment, je me disais « Si je fais un triathlon un jour, je ne le ferai certainement pas en marchant et c’est ce qui m’a donné envie de courir...éventuellement! Alors voilà, je suis maintenant une coureuse et je planifie l’être aussi longtemps que possible! Vous voulez m’accompagner pour une course?

mardi 2 août 2011

Problème de compréhension!

OK! Les gens semblent comprendre autre chose que ce que je voulais communiquer. Il est évident que je n’ai pas communiqué efficacement ce que je voulais dire dans mon dernier texte. Trois personnes m’ont écrit des messages en réponse à celui-ci me disant combien je suis belle. Je l'apprécie, mais j’aimerais souligner que je n'étais pas à la recherche de compliments. En fait, ceci pourra paraître présomptueux de ma part, mais je sais que je suis belle! Même, quand j'étais plus grosse, je me trouvais jolie, ce n’est vraiment pas ça le point. Ce que je voulais communiquer c’est que parfois, nous ne prenons pas le temps d'apprendre à connaître quelqu'un, car ils sont moins beaux ou semblent différents de nous, mais que si on prends le temps, je parie que ça en vaudra la peine. Le texte n’était pas contre tous les compliments que j’ai reçus récemment, je les aime et je les garde. L’idée n’était pas d’en recevoir plus non plus, même si c’est toujours agréable à entendre. Ce que je voulais dire en fait c’est : ne laissez pas vos perceptions vous empêcher de connaître quelqu'un davantage et de dire aux gens ce que vous appréciez d'eux ... que ce soit physique, émotif, intellectuel, social, ou autre... il est toujours agréable de s’entendre dire ce que les gens apprécie de nous! Et là, je parle des gens en général...pas nécessairement de moi :)

dimanche 31 juillet 2011

T'es belle!

Une chose est certaine, quand tu perds 65 livres, ton look change un peu.  Dans les dernières semaines, plusieurs personnes m’ont dit que je paraissais bien : « wow, t’es belle! »; « je ne te reconnais plus »; t’as l’air vraiment bien », etc. D’une part, j’adore ces commentaires parce qu’ils rendent compte de tous les efforts que j’ai fait dans les 8 derniers mois et parce qu’ils me font me sentir bien. D’une autre part, ça me fait réfléchit. Si les gens me disent que je parais bien, mais qu’ils ne me l’ont jamais dit auparavant, est-ce que ça veut dire que je n’étais vraiment pas belle avant? Est-ce que vraiment les gens voyaient juste le gras et pas qui j’étais vraiment?  Il y a des gens qui pensent que j’ai changé. En surface, c’est vrai. Je fais plus d’exercice, j’ai changé physiquement, je me permets de faire des choses que je ne faisais pas auparavant. Mais vraiment….au fond, je suis la même personne qui aime aide les gens, qui essaie d’être honnête avec elle-même, qui aime se tenir occupée, qui adore rire et faire rire les gens, qui adore jouer des jeux, etc. Vraiment, faites-moi plaisir, la prochaine que vous regardez quelqu’un qui est gros et que vous pensez qu’il/elle n’est pas si beau que ça, prenez quelques minutes pour essayer de comprendre qui est cette personne vraiment. Vous pourriez être surpris! Vous pourriez vous rendre compte que cette personne est en fait pas mal plus belle que d’autres personnes qui sont seulement belles en surface!

mercredi 13 juillet 2011

Je suis reconnaissante...

Skinny pants est plutôt négative dernièrement. L'entraînement va bien, l'alimentation va...assez bien. Le travail va bien. Mais de vieux problèmes sont revenus me hanter and m'ont déprimé un peu. Je n'aime pas ça. J'essaie de trouver des moyens pour recommencer à être positive et pour apprécier ce qui va bien plutôt que ce qui ne va pas. Dans un but d'être positive, j'ai décidé d'écrire mon top 10 (en fait 11, je n'arrivais pas enlever le 11ème) de choses pour lesquelles je suis reconnaissante ces temps-ci, dans n'importe quel ordre (si vous regardez bien, vous verrez que la moitié de ces points concernent la perte de poids ou l'exercice. Quoi dire? C'est une grosse partie de ma vie présentement). Voici :

1- Je suis reconnaissante parce que j'ai réussi à perdre 63 livres depuis le début décembre pour un grand total de 103 livres depuis que j'ai commencé à perdre du poids il y a quelques années.
2- Je suis reconnaissante parce que je serai bientôt en vacances.
3- Je suis reconnaissante parce que j'ai réussi à courrir deux courses cette année avec deux autres (peut-être trois) prévues.
4- Je suis reconnaissante pour mes parents, mes soeurs, mes neveux et ma nièce.
5- Je suis reconnaissante pour mon entraîneure et parce qu'elle s'intéresse vraiment à ce qui m'arrive.
6- Je suis reconnaissante pour les ami(e)s que j'ai.
7- Je suis reconnaissante d'avoir commencé à courir et d'avoir recommencé à faire de la natation et du vélo.
8- Je suis reconnaissante parce que je peux aider d'autres personnes via le bénévolat.
9- Je suis reconnaissante parce que j'aurai la chance de m'entraîner avec ma coach en août.
10- Je suis reconnaissante d'avoir accepté que Dieu revienne dans ma vie.
11- Je suis reconnaissante parce que je retourne aux études cet automne tout en pouvant conserver mon emploi à temps partiel.

lundi 27 juin 2011

Croire

J'ai déjà écrit que je ne croyais que pour perdre du poids, il fallait seulement être motivé. Si ce n'est pas une question de motivation, qu'est-ce que ça prend? Pour moi, le secret a été d'y croire. CROIRE QUE JE POUVAIS LE FAIRE! Croire que tu peux le faire veut dire que quand tu échoues, parce que ça arrive, tu peux recommencer et essayer quelque chose de différent jusqu'à ce que tu trouves ce qui fonctionne pour toi et ce qui te fais échouer. Par exemple, la semaine dernière n'était pas une bonne semaine pour moi. Je peux dire que j'ai échoué parce que j'ai mangé des frites 3 jours de suite...ce qui n'est pas arrivé depuis très longtemps. Mais cette semaine c'est arrivé, pour de multiples raisons: opportunité (j'ai dû mangé au restaurant plus souvent), envie de manger cochon qui vient juste avant les règles, solitude, arrêter d'écrire ce que je mange et me permettre de m'empiffrer de choses que je ne mange que rarement et me sentir coupable parce que j'ai dû manquer quelques entraînements.

J'ai une histoire comique à propos de ce dernier point. En fait, ce n'est pas drôle, mais oui ça l'est. Il y a quelques semaines, je me préparais à courir sur le tapis roulant. Je marchais depuis 5 minutes et j'ai décidé de prendre une gorgée d'eau avant de commencer à courir. Je tenais la bouteille dans ma main droite et j'essayais d'ouvrir le bouchon avec ma main gauche quand soudain...Je n'ai aucune espèce d'idée comment c'est arrivé...mais le tapis roulant s'est mis à aller de plus en plus vite. Ayant les deux mains occupées, je n'arrivais pas à voir comment arrêter le tapis roulant. Éventuellement, j'ai réussi à arrêter la machine, mais pas avant de tomber dessus. J'ai éraflé mon genou and j'ai écoppé de quelques bleus sur la jambe gauche. Ça semblait correct sur le moment, mais dans la semaine suivante, j'ai commencé à ressentir toutes sortes de douleurs et de sensations dans la jambe et j'ai dû réduire l'exercice. Ceci étant dit, je suis heureuse d'annoncer que j'ai couru mon 2ème 5km hier et que j'ai n'ai aucun problème avec mes jambes.

De retour aux croyances. Tout changement de comportement requiert qu'on croit qu'on peut le faire. C'est la première étape. J'ai entendu une citation cette semaine qui disait : Si tu crois que tu peux le faire, tu peux. Si tu ne crois pas que tu peux le faire, tu ne le feras pas. Ça dit tout! C'est aussi simple que ça! En fait...pas tout à fait...En tous cas, Je pense que les changements de comportements exigent qu'on se batte contre son cerveau. Quand ton cerveau te dit que tu ne peux pas faire quelque chose, tu dois te battre en retour et lui dire de se la fermer (façon de parler bien sûr). Quand ton cerveau te fourni des excuses sur un plateau d'argent, tu dois trouver un moyen de faire disparaitre ces excuses.

L'important c'est de croire que tu en vaut la peine, que tu vaut l'énergie que ça prendra pour changer tes comportements. Il faut le faire aussi, mais avant de pouvoir le faire, tu dois être convaincu que tu peux le faire. Pense à des choses que tu as réussi à changer par le passé. Souviens toi que tu est fort(e) et que tout compte fait, tu peux arrêter de manger ces frites et recommencer l'exercice (ou arrêter de fumer ou de prendre des drogues ou quelque comportement que tu veuilles changer).

samedi 28 mai 2011

Les choses sont sur le point de changer...encore une fois

J'ai réfléchi beaucoup dans les derniers jours...beaucoup...J'ai changé beaucoup de choses dans ma vie dans la dernière année.  Entre autres : j'ai perdu 55 livres, je m'entraîne davantage, j'ai changé d'emploi, je vais plus souvent à l'église, je fais du bénévolat, je confronte mes peurs davantage, Je déménage dans deux jours, etc. C'est beaucoup de changements! Mais la vie n'est-elle pas faite de changements qui permettent d'avancer? Pour garder les choses intéressantes? En tout cas, c'est ce que m'a vie a été jusqu'à présent...

Tous ces changements ont donné d'excellents résultats en ce qui me concerne. Mais ça veut dire aussi que j'ai dû faire des choix, redéfinir mes priorités. Et je pense que je dois redéfinir mes priorités une nouvelle fois. J'ai l'impression que j'ai tellement focusé sur ces changements que j'ai oublié quelques priorités...comme les gens... Cette réalité pèse davantage en ce moment parce qu'une bonne amie à moins quitte la province...

Je ne veux pas arrêter de faire ce que j'ai commencé à faire, mais je veux aussi prioriser les rencontres avec de nouvelles personnes. Des gens qui partageront mes idées et mes buts. Des gens qui sont au même niveau que moi : pas des super athlètes ni des personnes qui ne bougent jamais. Ce que ceci veut dire pour moi c'est que je dois essayer d'inclure la rencontre de nouvelles personnes dans mes plans d'entraînement. Je ne sais pas encore comment...mais j'y réfléchi...

lundi 23 mai 2011

La tortue, l'arroseur et moi

Quand je vais à la piscine, il y a 3 couloirs de nage ouverts. Ils sont identifiés : lent, moyen et rapide. Comment savoir quel couloir utiliser? Tu peux t'auto-identifier comme un nageur lent, moyen ou rapide ou bien tu peux choisir ton couloir en fonction de la rapidité des autres nageurs présents. J'utilise généralement le couloir moyen, mais parfois un nageur vraiment lent utilisera le même couloir et j'irai alors dans le couloir plus rapide, à moins que les nageurs qui soient dans ce couloir soient vraiment très rapides.

L'autre jour, il y avait un nageur vraiment lent dans le couloir moyen, appelons-le "la tortue". Malheureusement, il y avait aussi des nageurs très rapide dans le couloir rapide et je ne pouvais pas vraiment changer de couloir. Je devais donc me résoudre à dépasser la tortue ou à changer de côté à chaque fois que je me rapprochais d'elle. Éventuellement, un autre nageur s'est joint à nous, appelons-le "l'arroseur". Je ne sais pas où ce gars a appris à nager, mais il arrosait partout. Vraiment!!!

Imaginez ça un moment. L'arroseur croise la tortue qui nage sur le dos et la dépasse (à plusieurs reprises) et l'arrose complètement!! C'était trop drôle! Ça a fait ma journée. Prend ça tortue! Peut-être que la prochaine fois tu iras dans le couloir réservé aux lents (ou peut-être pas).

Tant qu'à être sur le sujet de la natation, j'aimerais écrire un peu à propos de ma propre histoire concernant la natation. Quand j'étais plus jeune, j'adorais la natation. L'eau était mon élément. Je prenais des cours avec une amie. Je rêvais de devenir sauveteure et si je n'avais pas fait de patinage artistique, j'aurais probablement adoré faire de la natation de compétition. À un moment donné, j'ai échoué mon cours de natation alors que mon amie l'a passé. C'est à ce moment que j'ai commencé à aller de moins en moins à la piscine. Graduellement, j'ai aussi arrêté de nager quand j'avais mes règles. Puis j'ai commencé à éviter la piscine parce que ça me prenait trop de temps pour faire sécher mes cheveux quand j'y allais. Ça n'a pas aidé non plus quand j'ai commencé à prendre du poids et que je ne pouvais pas me résoudre à laisser les gens me voir en costume de bain.

Tant d'excuses, tellement longtemps. Maintenant que j'y pense, je trouve ça triste. J'aime tellement nager. Je m'en suis souvenu il y a à peine quelques mois quand je suis allée nager suite à une suggestion de mon entraîneure. En fait, l'idée était d'aller courir dans la piscine avec une ceinture à cet effet parce qu'une blessure au pied m'empêchait de commencer à courir pour vrai. Ça m'a pris un moment avant d'accepter l'idée de retourner à la piscine, mais éventuellement j'y suis allée et je suis tellement contente de l'avoir fait. Je ne pourrais pas faire autrement. Je nage maintenant 3 fois par semaine et je peux faire 1450 mètres (58 longueurs) en 45 minutes.

Éventuellement, je m'inscrirai peut-être à des cours pour perfectionner ma technique. Je suis sûre que certaines personnes me considèrent comme une tortue. Je me demande si je suis un arroseur...

dimanche 17 avril 2011

Semaines de fou!!

La dernière fois que j'ai écris quelque chose ici était le 1er avril alors je me disais qu'il était temps de recommencer à écrire. Ce n'est pas que je ne sais pas quoi écrire, j'ai quelques idées en tête de textes à écrire, c'est juste que je n'arrive pas à trouver le temps de m'asseoir pour écrire pour moi ces jours-ci. Mercredi dernier, j'ai fait mon dernier jour de bénévolat à un endroit ou je devais rester debout jusqu'à une heure du matin pour le faire. Vendredi dernier était ma dernière journée à mon ancien travail. Ce mercredi, j'ai commencé mon nouveau travail. Ce jeudi soir, j'avais une formation de deux heures à un autre endroit où je fais du bénévolat. Entre vendredi dernier et aujourd'hui, j'ai ressenti toutes sortes de symptômes : maux de gorge, yeux qui piquent, fatigue et j'ai été un peu émotive. J'ai manqué quelques jours d'entraînement. J'ai aussi commencé à "chater" avec ma coach à un moment où ce nétait pas prévu et j'essaie généralement de ne pas faire ça (je sais qu'elle a sa propre vie et je ne veux pas prendre trop de son temps et courir le risque qu'elle se tanne). Bref, les deux dernières semaines ont été des semaines de fou.

Vendredi dernier, j'ai reçu un courriel de ma coach qui écrivait : "Est-ce que je dois faire une intervention? Il y a pas mal de chocolat cette semaine". En effet, c'était le cas. J'ai aussi mangé pas mal de frites. Cette semaine j'ai essayé de faire un peu mieux en regard du chocolat, mais j'ai manqué quelques jours d'entraînement, ce que j'ai rarement fait dans les derniers mois. Je sais que c'est temporaire. Je sais que j'ai quelques ajustements à faire parce que mon nouveau travail implique un nouvel horaire. Certains de mes entraînements devront être faits à des heures différentes de ce à quoi j'ai l'habitude et j'espère seulement que ça ne me prendra pas trop de temps à m'ajuster. Mais ne pas faire mes entraînements n'est pas la solution. Vraiment, c'est quoi l'utilité de payer un coach si je ne fais pas ce qu'elle me suggère? Je dois trouver une façon de m'adapter pour arriver à tout faire sans être aussi fatiguée.

Sur une note plus positive, il y a eu un dîner sympathique pour ma dernière journée de travail. Aller prendre un cornet de crème glacée gratuit mardi avec mon amie Amelia était bien (est-ce que j'ai dit un cornet? je voulais dire deux...ouf!!). J'adore mon nouveau travail et le projet sur lequel je travaille. L'équipe semble vraiment super et on a même été prendre une bière et des nachos vendredi après le travail. Aussi, ma coach m'a convaincue que je pourrais courir 10km en septembre plutôt que le 5km qui était prévu et que je devrais faire un 5km (et peut-être même deux) plus tôt. On a même commencé à parler de triathlon pour l'an prochain :-) (ce qui signifie que je ne peux commencer à manquer mes entraînements maintenant!).

En tout cas, je sais que ceci était seulement ma première semaine au travail et qu'il y avait beaucoup de choses qui se passaient cette semaine qui n'ont pas aidé. Je sais que je vais trouver un moyen de faire fonctionner tout ça. J'espère juste que ça ne prendra pas trop de temps. La semaine prochaine, je planifie modifier certaines de mes horaires d'entraînement. On verra bien comment ça se passera...

vendredi 1 avril 2011

Se débarrasser des vêtements trop grands et être créatif dans la cuisine

Skinny pants a été très occupée cette semaine. J'ai dû m’occuper de toutes sortes de paperasse pour mon nouvel emploi (qui commence dans deux semaines) et je devais aussi me trouver un nouvel. Ce week-end, je prends ça relax. Je vais quand même faire du bénévolat et j'ai un barbecue prévu dimanche pour l'un des endroits où je fais du bénévolat. Et j'ai aussi du spinning, de la course et des exercices de musculation à faire. Mais à part ces "choses habituelles», je ne prévois pas voir beaucoup de gens.

J'ai commencé aujourd’hui à faire un grand nettoyage dans ma garde-robe. Ce qui signifie que tout ce qui est trop grand doit disparaître ... Je n’avais pas réalisé à quel point ce serait amusant. Acheter des  pantalons plus petits était génial, mais d'avoir à se débarrasser de vêtements qui ont déjà été trop serrés et qui sont maintenant beaucoup trop lousses .tait vraiment plaisant. Ça m’a fait prendre conscience encore davantage combien de poids j’ai déjà perdu.

L'autre chose que je vais faire ce week-end est d’essayer de nouvelles recettes. Ce que j'aime manger se transforme et j'ai donc besoin de trouver de nouvelles recettes qui ne prennent pas trop de mon temps et qui ont bon goût. Le fait que l’endroit où je travaillerai bientôt n'a pas de cafétéria aura également un impact sur ce que je mange. J'ai eu la vie facile pour les dîner pendant un certain temps. La nourriture où je travaillais était vraiment bien et généralement santé, mais maintenant je vais devoir faire preuve de créativité si je ne veux pas finir par manger des salades pour dîner à tous les jours (je n'aime pas du tout faire des salades).

La recette que j'ai créée ce soir était vraiment bonne, j’ai donc pensé la partager. Personnellement, je pense que le mélange de patates douces et de lentilles est la meilleure partie. Pour les autres légumes, vous pouvez choisir les légumes que vous aimez, surtout si vous n'avez pas l'habitude de manger certaines de ces saveurs. Je ne dis pas que vous devriez éviter les aliments que vous n'avez pas l'habitude de manger, mais je pense qu'il est préférable d'introduire progressivement de nouvelles saveurs, une à la fois. Alors, voici la recette:
  1. Préchauffer le four à 350 F.
  2. Faire bouillir la patate douce.
  3. Chauffer un peu d'huile d'olive dans une poêle et ajouter graduellement les oignons, les aubergines, les courgettes et les champignons coupés en dés. Une fois cuit, mettre le mélange dans un bol allant au four (c'est le premier étage de la recette).
  4. Deuxième étage: les lentilles en conserve. Rincer et ajouter sur le dessus du premier étage.
  5. Troisième étage: Piler les patates douces et les ajouter sur le dessus du deuxième étage.
  6. Enfin, mettre au four environ une demi-heure.
Délicieux!

dimanche 27 mars 2011

À qui ressemblez-vous?

Vous a-t-on déjà dit que vous ressembliez à quelqu'un d'autre? À qui vous a-t-on dit que vous ressembliez? Est-ce que la comparaison vous a fait plaisir?

Avez-vous déjà dit à quelqu'un qu'il ressemblait à quelqu'un d'autre? Si oui, à qui l'avez-vous comparé? Pensez-vous que la comparaison a fait plaisir à cette personne?

Personnellement, on m'a dit plusieurs fois que je ressemblais à quelqu'un d'autre. Quand j'étais plus jeune et plus mince les comparaisons étaient parfois flatteuses. Quelqu'un m'a déjà dit que je ressemblais à Jodie Foster. La comparaison ne m'a pas dérangé parce que Jodie Foster est une belle femme. Mais plus j'engraissais, moins j'aimais les comparaisons. Et ce, parce que plus vous êtes gros, plus les personnes auxquelles on vous compare sont grosses; et plus vous trouvez que les personnes auxquelles on vous compare ne vous ressemblent pas vraiment; ils ont juste l'air gros. En d'autres termes, ça ne sonnait pas comme un compliment à mes yeux; c'était tout simplement ennuyeux de se faire comparer à quelqu'un d'autre à ce moment.

Vraiment, pensez-y. Quelle est l'utilité de dire à quelqu'un qu'il/elle ressemble à quelqu'un d'autre? Si vous pensez que la personne ne le recevra pas comme un compliment, devriez-vous lui dire à qui vous croyez qu'il/elle ressemble?

jeudi 24 mars 2011

Pardon?

Aujourd'hui, j'avais une nouvelle série d’exercices de musculation à faire au gym. J’ai eu de la difficulté avec deux des exercices, soit les swiss ball push-ups et un autre exercice similaire. Je n’arrivais pas à stabiliser mes mains sur le ballon et je me demandais s’il y avait quelque chose que je ne faisais pas bien. J'ai demandé à un des entraîneurs où je m'entraîne s'il pouvait m'aider à voir s’il y a quelque chose que je pourrais faire différemment pour aider. Quand je lui ai montré ce que je devais faire (sur papier), il a simplement dit "Je pense que c'est trop pour vous". Pardon??? Tu ne me connais pas, tu ne m’as jamais regardé faire mes exercices, tu ne sais pas ce que je peux ou ne peux pas faire. Mon entraîneur m'a donné ces exercices parce qu'elle pense que je peux les faire. Elle me connaît mieux que toi et tu crois que c'est trop pour moi? Je dois admettre que je n’ai pas réussi ces exercices ce soir. Mais ce que cela signifie je ne serai jamais capable de les faire ou que je ne devrais même pas essayer de les faire? Je me demande sur quoi il s’est basé pour donner son opinion puisqu’il ne me connaît pas. Mon poids? Le fait que je suis une femme? Le fait que, comme il l’a dit, même LUI trouve cet exercice difficile? Heureusement, je suis le genre de fille qui utilise de tels commentaires comme source de motivation extrinsèque (oui encore ce mot). Ainsi, vous pouvez parier que je ferai tout mon possible pour être en mesure de faire ces exercices. Il va voir! (Remarquez qu’il ne me verra peut-être jamais les faire, mais ce n’est pas ça qui est important). Essayez d'imaginer une seconde s'il avait dit cela à quelqu'un qui l’aurait cru et cessé d’essayer... Bien choisir ses mots, c’est tellement important. La bonne nouvelle c’est qu’il a fini par me donner quelques conseils, car il s'est rendu compte que je n'allais tout simplement pas le croire sans essayer!

dimanche 20 mars 2011

Une journée au spa!

Aujourd’hui j’ai passé la journée dans un spa. J'ai passé l'après midi à me promener d’un endroit à l’autre que ce soit un sauna, l’eau chaude, les chutes, l’eau congelée et la détente sur une chaise à l’extérieur dans un maillot de bain. Oui! Dehors, dans un maillot de bain en plein milieu du mois de mars! Et c’était superbe! Le soleil était au rendez-vous et tandis que nous étions assis dehors dans l’eau chaude, on pouvait observer les skieurs dévaler les pistes sur le mont en face. Superbe, je vous dis!
C’était bizarre d'avoir une journée entière consacrée à ne rien faire, sauf me détendre. Ça n’arrive pas très souvent. Les spas sont un endroit pour la détente. Il est donc de mise de se taire. Vous devez simplement relaxer et ne penser à rien ou à certaines choses. J'ai fait les deux. J’ai réfléchi entre au fait que j’étais l’une des rares femmes à avoir un costume de bain une pièce. En fait, il est même un peu trop lousse (environ 4 tailles trop lousse!). J'ai besoin de le changer, mais je n’ai pas souvent le temps d’aller magasiner). Le plus ridicule, c'est que mon maillot de bain est blanc sur le dessus et un peu vieux. Le blanc devient un peu transparent dans l'eau et je dois continuellement ramener les bretelles vers le haut afin que le maillot ne descende pas trop bas. Ridicule!!! Enfin…passons! Alors que j'étais assis là avec mon maillot de bain une pièce, je me demandais si je serais un jour assez confortable avec mon corps pour porter un costume deux pièces. J'ai entendu des gens dire que si vous ne devriez pas porter un costume de bain 2 pièces si vous n’êtes pas bien faite. Je ne suis pas d'accord. Je pense que si vous vous sentez suffisamment à l'aise pour porter le 2 pièces, vous devez absolument le porter peu importe ce que les autres en pense. Mais, je ne suis pas encore là. J'espère qu'un jour je le serai.

Sur un sujet similaire, j’ai aussi constaté que tout le monde allait dans les cabines pour mettre leur maillot de bain. Ceci est totalement différent de l'endroit où je m’entraîne. Chaque fois que vous entrez dans le vestiaire à cet endroit, vous pouvez être pratiquement assuré que vous arriverez face à face avec une femme nue. Même si je dois admettre que je trouve ça un peu bizarre, je ne peux m’empêcher d’envier ces femmes qui sont assez à l’aise avec leur corps pour aller nu de part et d’autres du vestiaire comme si de rien n’était. Même quand j'étais plus jeune et en forme, je n’aurais pas osé fait cela. J'étais trop gênée de montrer mon corps, même alors. Je ne sais pas si je vais me sentir assez à l’aise pour le faire un jour et ce n’est pas ça la question. La question est pourquoi c’est correct parfois d’être nu dans les vestiaires et à d'autres moments si vous le faites, vous aurez l’air complètement bizarre? Est-ce parce que l'endroit où je m'entraîne est un centre communautaire? Est-ce une question de culture? Ne serait-ce pas mieux si tous le monde était à l’aise de promener nu dans les vestiaires sans que ce soit perçu comme inapproprié?

jeudi 17 mars 2011

À propos de la motivation

Je voudrais parler un peu du concept de motivation. Ce mot est utilisé à toutes les sauces ces temps-ci, en particulier en ce qui concerne la perte de poids. De nombreuses théories et études ont été publiées sur le sujet. Et chacun a sa propre définition du concept, y compris moi. Personnellement, je n'aime pas beaucoup ce mot. Les gens me disent «wow, tu dois être très motivée si tu es capable de perdre tout ce poids». Beaucoup de gens pensent également que les gens qui ne perdent pas de poids ne sont pas suffisamment motivés. SVP!!! Pensez-vous sérieusement que les personnes qui ont un surplus de poids ne savent pas qu’être gros est mauvais pour la santé? Pensez-vous qu'ils ne savent pas que c'est difficile pour l'estime de soi? Pensez-vous qu'ils ne veulent pas être en forme, en santé et avoir une belle apparence? Bon d’accord, peut-être que certains veulent rester tels qu’ils sont. Mais je vous garantis que la grande majorité voudrait perdre du poids. Ils n'ont tout simplement pas encore réussi à trouver la façon qui leur permettra, à eux, de perdre ce poids.

Si je dois utiliser ce mot, alors soit. Depuis plusieurs années, je SUIS MOTIVÉE à perdre du poids J'ai tenté de le faire de multiples façons. J'ai réussi à modifier plusieurs de mes habitudes de vies à petits pas, étape par étape. Et plusieurs choses sont survenues qui ont ralenti mes efforts en cours de route (comme cette douleur dans ma cuisse droite qui me fait rester à la maison présentement avec mes jambes surélevées et de la glace autour au lieu d'aller au gym pour courir). Alors je vous en prie, ne vous avisez pas me dire ou de dire à quiconque à un problème de poids, qu’il n’est pas assez motivé, qu'il ne fait pas assez d'efforts ou qu'il suffit de s'en tenir au plan. Ce n'est PAS aussi simple que cela. Et vous n’avez aucune idée des efforts que cette personne a faits ou faits actuellement.

 D'accord, tout cela est un peu raide. Sur une note plus positive, qu’est-ce ce qui me garde motivée à continuer d'essayer? Me rappeler comment j’étais quand j’étais plus jeune et plus mince; penser à toute l’énergie que j’aurai si je continue à perdre du poids; croire que je peux le faire; me fixer des objectifs (comme courir un 5 km en septembre); avoir des gens autour de moi qui m’encouragent, qui reconnaissent mes efforts et tous les changements que je fais; avoir des modèles autour de moi qui font encore plus d’exercice que moi et qui adorent ça; avoir des pensées positives; croire que le jour où je renoncerai à essayer sera le jour ou je renoncerai à moi; et bien plus encore ...

mardi 15 mars 2011

Français ou anglais? Anglais ou français?

Je me suis questionnée à savoir si ce blog devrait être en anglais ou en français. Étant francophone, la réponse logique serait d'écrire un blog en français. Par contre, je lis principalement des blogs en anglais et la plupart de mes amis blogueurs sont anglophones. Oui, mais si je veux que mes amis francophones et ma famille puissent le lire, il doit être en français puisque beaucoup d'entre eux ne sont pas si bon en anglais. La suite logique était de me demander si le blog pouvait être bilingue. Je ne suis pas experte dans la création de blogs et je n’ai aucune idée comment créer un blog bilingue. J'ai regardé quelques sites Google et, brièvement, ils écrivent que la langue du blogue dépend de l’auditoire que vous voulez avoir, mais les sites que j'ai trouvés n'expliquent pas vraiment comment créer un bloc bilingue, ils suggèrent simplement de trouver un bon traducteur. Alors, qui je veux comme auditoire? Mes amis, ma famille, les gens que je connais et peut-être d'autres personnes. Plus il y a de gens qui le lisent, mieux ce sera à mon avis. Alors, vraiment, je n'avais pas d'autre choix que de créer un blog bilingue. Mais comment? Le seul moyen que j'ai trouvé est d'avoir une version anglaise et une version française, c’est donc ce que je vais faire pour le moment. Faire un blog bilingue signifie probablement que je vais écrire moins souvent et c’est correct comme ça. Cela signifie également que la première version que j’écrirai sera probablement la meilleure quelle version, je suis bilingue, pas traductrice! Ceci étant dit, je traduirai du mieux que je peux. Pour ceux d'entre vous qui veulent mettre en pratique vos compétences en anglais, l'adresse pour la version anglophone est: http://skinnypants1.blogspot.com/

Célébrer les réussites

Dans mon blog précédent, j'ai parlé de l'importance de célébrer les réussites. Voici quelques exemples de réussites récentes que j’ai célébrées parfois discrètement, parfois en le racontant à un tas de gens autour de moi et parfois en dansant gaiement.
  • Être capable de recouvrir son corps au complet avec une serviette de plage
  • Être capable de croiser une jambe par dessus l'autre sans la tenir avec ses mains
  • Être capable de courir sur un tapis roulant (sans briser la machine ou tomber)
  • Être capable de courir jusqu'à 21 minutes dans un seul entraînement
  • Être capable de nager 1250 mètres en 45 minutes
  • Être capable de faire un cours de spinning complet
  • Être capable de porter des jeans plus petits
  • Être capable de porter des t-shirts extra large
  • Avoir besoin que ses pantalons soient rapetissés
  • Changer de catégories d'IMC et continuer de descendre encore plus bas
  • Avoir la sensation que ses cuisses sont de plus en plus petites
  • Se faire dire que son cou est plus petit
  • Se faire dire que ça paraît que vous avez perdu du poids
  • Se faire dire par quelqu'un qu'il ne vous a pas reconnu
  • Être capable de courir pour atteindre l’autobus sans être à bout de souffle
  • Ne pas prendre trop de place dans l’autobus
  • Voir le second chiffre de son poids changer sur la balance, par exemple de 230 à 229.
  • Se faire dire qu’on inspire les gens
  • Découvrir que vous avez réellement envie d’aliments que vous n'auriez même pas considéré manger il ya quelques années parce que vous n'aimiez pas le goût, le yogourt nature par exemple
  • Être capable de refuser des frites ... la plupart du temps
  • Avoir jusqu'à 10 heures d'exercice prévues dans une seule semaine 
  • Perdre 30 livres en 3 mois
  • Avoir le OK de l'ostéopathe pour courir
  • Redevenir un athlète, après avoir été un athlète puis un « couch potato »

Pourquoi les gens se laissent-ils devenir si gros?

J’ai lu un commentaire récemment qui allait comme suit : «Je ne comprends pas pourquoi les gens se laissent devenir si gros». À mon avis, les réponses à cette interrogation sont multiples. Je ne peux parler que pour moi-même, mais vous trouverez plus bas quelques-unes de mes propres réponses qui expliquent pourquoi j’ai engraissé autant au fil des ans. Certaines de ces explications s’appliquent certainement à beaucoup d’autres gens.
  • Tenter de perdre du poids de la mauvaise façon (tout en pensant qu’on utilise la bonne façon) et finir par reprendre le double du poids perdu.
  • Avoir un faible estime de soi
  • Omettre de se peser régulièrement et ne pas réaliser (ou admettre) combien de poids on a pris.
  • Ne pas affronter ses peurs. Être obèse peut donner une excuse pour ne pas faire ce qu’on a peur de faire.
  • Avoir des problèmes avec la glande thyroïde.
  • Avoir des croyances erronées sur l'exercice et l'alimentation.
  • Ne pas avoir de modèles dans son entourage, des personnes qui font de l’exercice parce qu'elles aiment ça plutôt que parce que c’est nécessaire.
  • Arrêter de faire du sport et ne pas comprendre qu’il faut remplacer ce sport par une autre forme d’exercice.
  • Croire que l'exercice est une option.
  • Ne pas réaliser que plus on fait de l’exercice plus on peut en faire.
  • Penser que ce qu’on mange n'est pas si mauvais et ne pas réaliser que certains aliments empêchent de perdre du poids.
  • Avoir de plus en plus envie de manger des matières grasses et du sucre... Plus on mange de malbouffe, plus notre corps en veut.
  • Vivre des événements qui finissent par faire ses émotions car on n’a pas trouvé de meilleurs moyens pour faire face à ses problèmes.

Enfin, le fait d’accepter que vous avez un problème ne veut pas dire que celui-ci peut être résolu facilement. La prise de poids est le résultat de nombreux facteurs et perdre du poids, lorsqu’on est obèse, requiert de travailler sur de multiples aspects de sa vie. Il faut du temps pour changer un mode de vie. Il faut avancer un pas à la fois et prendre le temps de célébrer les réussites, si minimes soient-elles.

samedi 12 mars 2011

Pourquoi « skinny pants » et pourquoi ce blog?

Tout d'abord, permettez-moi de vous dire que je ne suis pas mince. En fait, j'ai un problème d'obésité depuis plusieurs années. Ça n’a pas toujours été le cas, mais au fil des ans et pour diverses raisons, le poids s’est accumulé. Ceci étant dit, j'essaie aussi de perdre du poids depuis plusieurs années et mes efforts ont récemment commencé à porter fruit. J'ai perdu 30 livres en 3 mois et je sais que je vais continuer à en perdre puisque j’ai enfin réussi à rassembler tous les éléments nécessaires pour le faire.
Il ya quelques semaines, j'ai rencontré mon entraîneure (qui habite dans un pays différent du mien) et elle m'a dit que mes jeans étaient trop grands pour moi et que j'avais besoin d’en acheter des neufs. Oh, je savais bien que mes jeans étaient trop grands, mais je n'arrivais pas à trouver de temps pour aller magasiner. Quand j’ai enfin pu y allé et que j’ai constaté le changement de grandeur, je n'ai pas pu m'empêcher de danser dans la salle d’essayage. Mon entraîneure à commencé à m'appeler «skinny pants" après que je lui ai raconté cette histoire. Bien que je ne sois pas encore mince, j’ai bien aimé le surnom. Hé, Je suis tout de même plus mince que lorsque j’avais 75 livres de plus! Et je sais que je vais devenir encore plus mince. J’ai donc choisi ce nom pour ce blog.

Pourquoi ce blog? Parce que j'entends beaucoup de commentaires et de jugements sur l'obésité et la perte de poids qui me font réfléchir. Oui, je réfléchi beaucoup! J'analyse beaucoup les commentaires et je juge aussi parfois, mais je pense que je pourrais peut-être aider certaines personnes à comprendre ce que ça signifie vraiment d’être obèse, ce qui fait qu’on se laisse devenir aussi gros et comment nous pouvons aider à diminuer le problème. Je n’ai pas toutes les réponses, je n'ai que mes propres réponses tirées de ma propre expérience et de mon propre point de vue et c'est ce que je vais essayer de partager.
Ceci étant dit, ce blog ne sera pas limité à des réflexions sur l'obésité et la perte de poids. Il portera également sur des choses que je vis, des choses auxquelles je pense et des choses qui me rendent heureuse et toutes les autres choses qui me viendront à l'esprit. Voilà. Bonne lecture!