dimanche 20 novembre 2011

Pousser ses limites et respecter ses limites

Re-bonjour! Ça fait longtemps! Disons simplement que j’ai été plutôt occupée à essayer de tout faire entrer dans mon horaire. J’ajoute constamment de nouvelles choses à faire dans mon horaire et parfois c’est difficile d’en laisser tomber d’autres pour m’assurer que j’ai assez de temps pour relaxer.
Je suis devenue une grande «fan» du principe « pousser mes limites », ne pas laisser mes peurs me définir. Dans les dernières années, j’ai eu comme objectif de faire des choses que j’avais évitées par le passé à cause de mes peurs : peut d’être jugée, peur de ne pas être capable de le faire, peur d’être différente, peur d’échouer. Je trouve toujours génial de réussir à faire des choses que je n’aurais jamais cru pouvoir faire, pour en nommer quelques unes : faire du théâtre, accepter d’être moi-même  même si ça veut dire être différente, me permettre d’être vulnérable plutôt qu’essayer d’être parfaite, réaliser des entrevues face-à-face et, bien sûr, courir! Cette quête pour conquérir mes peurs est loin d’être terminée parce qu’il y en a encore plusieurs.
Ceci étant dit, vouloir surpasser ses peurs veut parfois dire que tu veux faire beaucoup de choses et que tu dois trouver du temps, tu dois organiser ton temps autour de nouveaux objectifs, de nouvelles priorités, et ce n’est pas toujours facile, et c’est là qu’un autre principe entre en ligne de compte, respecter ses limites. J’ai toujours profondément cru en ce principe, parfois ça m’a joué des tours parce que ça m’a fait mettre des limites sur des choses que j’évitais à cause de mes peurs plutôt que parce qu’il s’agissait de véritables limites. Ça veut dire que j’évitais la piscine par crainte d’être jugée parce que j’étais grosse (et que je me faisais accroire qu’être trop grosse était une limite), ça veut dire que j’ai abandonné un cours un jour parce qu’il y avait un exposé oral à faire (ma « limite » était que j’étais trop timide), ça veut dire…bon…vous comprenez l’idée.
Ces jours-ci, je continue de surpasser mes peurs avec les buts suivants : courir un demi marathon en avril, faire un triathlon en août, faire des cours reliés à l’intervention en criminologie et obtenir de l’expérience clinique l’an prochain. Parmi les peurs que je dois affronter pour atteindre ces buts : courir par temps froid, acheter un vélo et apprendre à l’entretenir, nager en eau « ouverte » (ex. : dans un lac) et bien sûr, réaliser des entrevues face-à-face.
Pour atteindre ces buts, je dois respecter mon plan, mais je dois aussi respecter mes limites. Ça veut dire que je dois laisser tomber le bénévolat (ceci sera le cas dès décembre) pour avoir un peu plus de temps libre, ça veut dire que je dois dire NON au travail  quand l’horaire ne respecte pas mes plans (cette semaine aurait été un bon moment pour faire ça), ça veut dire que je dois demeurer saine en me gardant du temps pour mes amis (qu’ils/elles m’appellent ou non), ça veut dire que j’ai besoin de prendre le temps de simplement relaxer sans rien faire (je trouve ça très difficile à faire), ça veut dire que dois oublier l’idée d’avoir un appartement parfaitement ordonné et organisé (ça…pas trop difficile à faire!) and ça veut dire que je dois respecter les limites de mon budget (je suis encore en déni par rapport à la perte de salaire reliée au fait que je dois travailler à temps partiel pour aller à l’école). Tout ça sont des choses qui ont été très difficiles à faire dernièrement, et j’espère que les écrire aidera à rendre ça un peu plus facile.
Enfin, pour atteindre mes buts, j’ai besoin de me souvenir de mes «pourquoi ». Je dois me rappeler que je fais tout ça parce que ça me permet de grandir, ça me permet d’apprécier mes succès et ça me permet simplement d’être moi-même. Alors, voilà! Tout compte fait, Je crois que tout ça vaut la peine and je vous encourage à pousser vos limites tout en respectant vos limites.