lundi 26 septembre 2011

Course douce-amère

(Notez que ce texte a été écrit hier, après la course)

Je pensais écrire mon premier “rapport de course” aujourd’hui, mais je me trompais. Je dirai simplement ceci. Cette course était particulièrement importante pour moi parce que c’est la première course pour laquelle je me suis inscrite consciemment en pensant que je la ferais en courant. En fait, je me suis inscrite pour le 5 km de cet évènement en janvier. Finalement, j’ai couru le 10 km aujourd’hui and j’ai couru quatre 5 km cet été. Aujourd’hui était pour moi une célébration de tout ce que j’ai accompli depuis décembre. J’ai perdu 70 livres, Je cours…beaucoup. Je nage…souvent. J’ai changé ma vie de plusieurs façons et j’ai dépassé plusieurs de mes peurs. J’ai couru le 10 km en une heure et 20 minutes, ce qui n’est pas trop mal si on considère que c’était une réussite de simplement courir 1 minute en janvier. Aujourd’hui je célébrais la vie avec ma famille.

Aujourd’hui m’a également rappelé à quel point la vie peut être fragile. Après avoir complété ma course et alors que je retournais à la maison en marchant près des gens qui courraient le marathon et le demi marathon, un homme est tombé juste devant moi et il s’est frappé le front sur le sol en tombant. Il ne respirait plus. Des gens ont tenté de le réanimer et l’ambulance est arrivée rapidement. J’ai appris plus tard qu’un homme de 32 ans était décédé pendant le marathon. C’est probablement lui, mais ça aurait pu être plusieurs autres personnes puisqu’en continuant ma route, j’ai vu au moins 3 autres hommes étendu sur le trottoir qui recevaient de l’aide. Je prie pour que cet homme s’en sorte, mais même si c’est le cas, un autre jeune homme est décédé aujourd’hui. Cet homme est décédé en faisant quelque chose qui m’a rendu ma vie. Cet homme a poussé ses limites et je l’admire pour ça. Cet homme me rappelle aussi que lorsque je sors pour courir ou pour faire autre chose qui pousse mes limites, je dois être prudente et prendre des risques calculés pour assurer ma sécurité. Cet homme me rappelle surtout que la vie est fragile et que je dois en apprécier chaque minute, que je dois continuer de dépasser mes peurs parce que ça vaut la peine et que je dois continuer de dire aux personnes que j’apprécie qu’elles sont importantes pour moi parce qu’on ne sait jamais quand on ne pourra plus le faire.

Mes pensées sont avec la famille de cet homme ce soir.

dimanche 18 septembre 2011

Pourquoi tu ne t'assis pas?

Lorsque vous avez un problème de poids, vous devez parfois faire attention à l’endroit où vous choisissez de vous assoir. Hier, une femme ayant un problème de poids s’est assise à côté de moi. Je jouais le jeu de rôle d'une patiente alors qu'elle venait pour passer un examen. Elle s’est enfargée un peu puis elle s’est assise et tout était OK. L'évaluatrice m'a dit plus tard qu'elle avait peur que la chaise soit trop serrée ou que la dame ne tombe. Je n’y avais pas pensé, mais je peux totalement voir que ça aurait pu arriver. Je suis contente que ce ne soit pas arrivé parce que ça l’aurait surement rendue nerveuse pour son examen.

Tout cela m’a fait penser à moi, à quand j’étais obèse et que je devais réfléchir aux endroits où je choisissais de m’asseoir.  Oui c’est arrivé parfois où je me posais la question. Je me méfiais des sièges qui n'avaient pas l'air trop solide et parfois je m’assoyais très lentement, juste pour voir m’assurer que c’était sécuritaire de m’assoir confortablement.

Je me suis souvent demandé si je réussirais à m’insérer entre 2 personnes dans l’autobus et encore aujourd’hui je me demande parfois si ça va rentrer et je suis agréablement surprise de constater que ça rentre très bien et qu’il y a même de l’espace de chaque côté de moi.

Ça m'a aussi pris un moment pour faire des exercices où j'avais besoin de s'asseoir sur un ballon car je craignais que le ballon n’explose pendant que j’étais assis dessus.

Je me souviens de quelques fois où j'ai eu à m’assoir sur le Père Noël et tout ce que je me disais c’était ... pauvre gars ... et je prenais vraiment soin de mettre tout mon poids sur mes pieds plutôt que sur mon derrière pour que ce soit un peu moins pénible pour lui.

Alors oui ... Parfois j’évitais de m'asseoir. Pas parce que je n'étais pas fatigué, mais parce que ... eh bien ... on ne sait jamais! Et certains de ses sièges avec les accotoirs pour les bras étaient vraiment inconfortables.

Maintenant que j'y pense bien, je n’ai jamais tombé en m’assoyant sur une chaise. Peut-être parce que je faisais vraiment attention et que je choisissais soigneusement les endroits ou je m’asseyais? Et les gens qui sont effectivement tombé devant moi en s’asseyant sur une chaise n’étaient pas obèses. Ils étaient soit ivre ou la chaise était probablement sur le poids de lâcher, mais personne ne s’est blessé. Je pense à un cas en particulier, où mon amie était assise sur une chaise de camping sur mon balcon et la chaise a craquée, puis elle s’est ramassé le derrière sur le balcon et les jambes étendues en dehors de la chaise et elle est restée assise là un moment. C'était hilarant! Et soyons honnêtes! C’était vraiment drôle à tous les coups!